Un article en langue française dans le dernier recueil du Centre national de la musique (CNM). En voici le résumé :
Il est temps de renoncer à l’utopie d’une musique intégralement disponible, pour tout le monde, partout, tout de suite. Au contraire, le flux audio musical est matérialisé dans ses objets, limité dans ses architectures de choix, et situé géographiquement. Le streaming suppose un certain consumérisme de haute technologie, ainsi qu’un certain imaginaire politique et urbanistique appelé « productivisme des flux ». Cependant, l’attachement affectif à la musique pourrait, à l’avenir, évoluer en une culture critique des infrastructures audibles qui la sous-tendent dans sa forme technique présente. Pour cela, il nous faut lier musique et écologie en termes de responsabilité mais aussi de contraintes : sur les matériaux, les flux, les énergies, les déchets et, in fine, les imaginaires.
Le texte intégral est disponible sur le site du CNM : https://cnmlab.fr/recueil/musique-et-donnees/chapitre/6/
Le recueil est également disponible en version papier : https://boutique.cnm.fr/musique-et-donnees-cnmlab.html